Elle permet de travailler le sol différemment en évitant le compactage (poids et vibrations des outils motorisés) et la déstructuration (outils rotatifs) tout en offrant une grande souplesse d’utilisation adaptée aux productions diversifiées :
Il est possible de multiplier les passages sur la parcelle et de travailler sur des fenêtres d’intervention plus larges (ex : le délai d’attente pour intervenir après une pluie est très court) ; il est possible de multiplier les techniques de travail : entretien des cultures entre et sur les rangs permettant la maîtrise de l’enherbement sans désherbant chimique, mise en œuvre possible du travail progressif du sol, du semis-direct, du semis sous couvert, possibilité d’éviter l’érosion par le travail en courbes de niveau ...
Elle contribue au rééquilibre énergétique de l’agriculture en utilisant une énergie auto produite, renouvelable, non polluante (pas de gaz d’échappement lors du travail sous serre) et créatrice de sous-produits à haute valeur ajoutée permettant de renoncer à des intrants énergivores.
Elle permet de revitaliser des zones difficiles et abandonnées : des petites surfaces difficiles d’accès, en pente comme les terrasses, des zones de moyenne montagne ou de forêt.
Elle favorise l’autonomie du paysan grâce à un besoin en investissements faible, avec du matériel simple et réparable et une indépendance énergétique pour la réalisation des travaux.
Elle remet l’homme au centre de la production agricole de part l’échelle des exploitations et la valorisation du du travail (dont le travail en commun) pour le projet de vie et non pour le capital, Elle est utilisable par tous (femmes comprises) et elle oblige à la réflexion.
